Pret-à-porter

C’est quoi le prêt-à-porter?

Le prêt-à-porter se compose de pièces vendues dans le commerce et non fabriquées sur mesure. Elle est traditionnellement comparée à la haute couture féminine et plus largement masculine. Cela signifie un passage de la couture et de la confection à la main à la standardisation des tailles qui permet une production de masse1. Quelques années après le succès du New Look, le summum du prêt-à-porter haute couture s’étend peu à peu en Occident avec les nouvelles matières, la modernité et l’évolution des activités féminines. Cela change donc la répartition des vêtements en passant de la couturière du quartier à la boutique. Au début des années 1960, elle était omniprésente et indispensable, et de nombreuses nouvelles marques y sont nées.


Alors que l’idée de s’habiller en prêt-à-porter est née au XIXème siècle avec la naissance des grands magasins2, le début du « wear » est né au milieu du XXème siècle. Il s’agit d’expériences, parfois anecdotiques1, parfois plus étendues, mais loin de la production de masse connue dans la seconde moitié de ce siècle. Durant toutes ces décennies, la haute couture fut une source d’inspiration, les couturières locales dominant l’offre vestimentaire2. Pendant la Première Guerre mondiale, l’armée américaine avait besoin d’habiller les soldats le plus rapidement possible, c’est pourquoi les tailles ont été standardisées pour économiser du temps de production et donc des coûts. Cette technique s’appelait alors « confection », l’expression « sablage » désigne désormais l’ensemble de l’industrie de l’habillement5.


Le terme « prêt-à-porter » désigne alors tout vêtement produit en série qui possède une étiquette sur chaque vêtement. L’étiquette d’occupation du territoire se renforce et le terme « ready-made » désigne désormais simplement des vêtements qui ne sont pas confectionnés sur mesure5. A l’occasion du quatrième anniversaire de sa mort, Jacques Fath lance la collection de prêt-à-porter « Jacques Fath Université »9. Marcel Rochas, à peu près à la même époque, a ouvert la voie en se copiant ; il est rapidement suivi par Jacques Heim avec « Jacques Heim Jeunes Filles », ainsi que sa ligne de prêt-à-porter « Actualité », qui connaît un succès9. Citons également Schiaparelli15, Pierre Balmain en 195 avec sa ligne « Florilège » ou encore Hubert de Givenchy2. La plupart tentent d’élargir et de rajeunir leur clientèle2. Cette transformation est due à deux facteurs importants pour le coursier : l’amélioration de la qualité de production des fabricants modernisés, mais surtout l’accès au territoire rentable des maisons de haute couture16. Dès 1952, Elle publie des images de Brigitte Bardot en prêt-à-porter pour encourager cette tendance, et l’année suivante le magazine publie un numéro annuel exclusivement pour la région2 ; mais les Françaises restent « très méfiantes », craignant un manque d’ajustements

Lakelle est une boutique de prêt-à-porter qu’on retrouve à Yaoundé et Douala

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