C’est quoi un styliste?

Dans les années 1960, le prêt-à-porter était produit par des créateurs anonymes.  Pour reconnaître ce métier, le Journal Officiel de l’Union Européenne publie en 1971 la définition du  styliste industriel. En 1973, Yves Saint Laurent,  lance le prêt-à-porter Rive Gauche au milieu des années 1960, déclare qu’il ne s’intéresse pas à la mode, mais que le métier de styliste ou de haute couture est un art. Depuis, les stylistes se sont libérés et sont devenus les passeurs de l’industrie. Ils prennent le nom créateur de mode et organisent des défilés de plus en plus spectaculaires dans les années 1980.

Le styliste peut travailler en équipe ou seul. Il dessine sa collection une année en avance, car il faut du temps pour la créer. Pour ses créations, il peut s’inspirer de beaucoup de chose. Il commence par le choix de tissus. Pour avoir des idées de tissus, il peut par exemple aller dans des salons. Puis, ses tissus choisis, il dessine ses vêtements après plusieurs essais, il peut terminer son dessin. Ses dessins passeront ensuite entre les mains d’un modéliste. Dans ce métier on doit savoir très bien dessiner. Une styliste doit avoir l’esprit du travail collectif et de créativité.

Un styliste de mode dessine des centaines de modèles par saison, les stylistes s’inspirent en fonction du goût de la clientèle, et de la mode du moment, les thèmes et les matières sont choisies d’après un plan de collection défini en comité de sélection. Un styliste peut être « freelance » ou salarié d’entreprise, certains travaillent parallèlement pour le domaine haute couture, d’autres pour le prêt à porter vendu dans la grande distribution, la VPC (Vente par correspondance) ou par une ou plusieurs boutiques. Il y a des formations permettant d’accéder cette profession. Le niveau minimum souhaité est bac + 2.

    

Cette profession s’exerce généralement à domicile ou chez l’employeur (entreprise de confection, de prêt-à-porter, bureau de design, bureau d’études, entreprise industrielle, etc.). Les visites aux unités de production entraînent de fréquents déplacements. Les horaires de travail sont souvent irréguliers et conditionnés par les délais de livraison du client ou par les dates de manifestations commerciales comme des défilés, salons, etc… L’activité implique une collaboration avec les clients et les spécialistes d’autres secteurs dont ergonomes, sociologues, informaticiens, designers, modélistes, spécialistes mercatique (marketing), ingénieurs, etc.). Le recours aux techniques d’assistance informatique (DAO) est en plein essor également.

Un métier est un métier de  passion qui permet d’exprimer sa personnalité et sa créativité. Et c’est un domaine  des tendances en perpétuelle évolution  il n’y aucune monotonie mais une concurrence forte : beaucoup de candidats, peu d’élus veulent le faire. Il faut  une implication totale : heures supplémentaires courantes, déplacements fréquents, de bonnes relations dans le domaine.

Il n’existe pas de conditions strictement définies pour accéder à cette fonction. De nombreuses écoles d’arts possèdent une section design. Il existe aussi une formation spécifique à la confection textile, à la création de mode, à la couture et à la fabrication de costumes de spectacles. Dans la plupart des cas, l’apprentissage seul ne garantit pas l’accès direct à un poste à responsabilités, une période intermédiaire d’assistant est généralement nécessaire. Le diplôme d’état est le BTS création de mode ou Bac+ styliste. Mais il faut savoir que des diplômes sont délivrés par des écoles de mode.